TX 2, séance 4 : il n'y a que Daï qui m'aille

Publié le par Arii Stef

CR Qin, séance du 26/3/10, par le joueur incarnant Petite Montagne. Ce sera notre dernière séance de Qin pour l'instant. Overdose en ce qui me concerne... 

 

Participèrent à cette folle épopée :

 

Cao Zheng : La bataille va bientôt faire rage pour la ville de Daï et dans ces cas là, une guillotine volante est un argument de poids. Ça tombe bien, Cao Zheng adore échanger son point de vu avec l’adversaire.

Li Fang Yu : Sous les pavés, la civilisation. Li Fang Yu est prêt à tout pour ne pas devoir vivre loin du confort d’une ville moderne, quitte à éliminer les habitants qui veulent l’empêcher de rester.

Mei Lin : Consciente qu’il faille savoir faire des sacrifices pour atteindre son but, Mei Lin est prête à aider le prince Ying Jia dans sa prise de la ville de Daï.

Cheval Ardent : Être pote avec le nouveau souverain d’un nouveau royaume, ça ouvre pas mal de perspectives boursières. Que se soit pour les bourses qui pendent à ou sous la ceinture dans les deux cas c’est jackpot et Cheval Ardent l’a bien compris.

Petite Montagne : Prendre d’assaut une ville, Petite Montagne l’a déjà fait. En règle général c’est très moche mais ça arrondi pas mal les fins de mois. Mais pour une fois, Petite Montagne se tourne vers l’avenir : Que va-t-il faire après ?

Bao Feng : Le Fangshi vengeur qu’est devenu Bao Feng est certes plus violent mais uniquement vis-à-vis de ceux qui méritent le châtiment. Prendre la ville en évitant les horreurs qu’il vient de quitter est sa priorité.

Il était une fois…

 

-228 avt JC :

L’attaque des bouchers du félon est rapide et brutale et ce n’est pas les quelques gardes des geôles de Daï qui vont pouvoir opposer autre chose qu’une résistance toute symbolique. Evitant tant que faire se peut de tuer soldats et civils (utiles pour les plans futurs de Ying Jia), la troupe atteint le point névralgique de la résistance de la ville, solidement défendue et protégée par de savants ouvrages défensifs.

Qu’à cela ne tienne, les bouchers font une entrée fracassante (littéralement). Pendant que ses camarades jouent aux petits soldats, Cheval Ardent tente de trouver une voie dérobée (une entrée de derrière quoi, il a l’habitude). Il se retrouve nez à nez avec une troupe ennemie qu’il convainc de se ranger aux côtés de Ying Jia. Il continuera son chemin d’escouade en escouade, parvenant même à débaucher le vieux général qui assistait le gouverneur.

Avec la moitié de la garnison de son côté et avec l’assistance des terribles bouchers du félon, la victoire de Ying Jia n’est qu’une simple formalité (qui faillit néanmoins tourner court à cause d’une flèche dans la gorge qui rendit le prince momentanément aphone, au grand soulagement de tous). Cheval Ardent négocia la reddition et la distribution des rôles politiques de chacun, sauvant la tête du gouverneur de l’ire vengeresse du prince du Zhao.

Peu de temps après, l’armée du Yan arriva comme prévu et après que les bouchers se soient assurés qu’il n’y avait pas d’entourloupe, le faux assaut de Daï commença. Il fut assez impressionnant pour convaincre tous les témoins et ainsi Ying Jia pu se proclamer roi du royaume de Daï, pour le plus grand bonheur de sa mégalomanie galopante.

Qinshihuangdi3.jpgLa cité-état de Daï rouvrit ses portes au commerce et aux voyageurs. Parmi ceux-ci un groupe étrange dont le chef s’en prit à Cao Zheng pour une affaire privée. Hélas pour lui, le combat ne tourna pas en sa faveur et Cao Zheng s’offrit une nouvelle tête à sa collection puis tenta de se charger de l’allié invisible du défunt qui continuer de le harceler. Li Fang Yu continua à aiguillonner la jolie archère qui se tenait au côté du mort jusqu’à ce qu’elle s’enfuit accompagnée d’un petit homme avec qui Petite Montagne avait parié 50 bou sur le résultat du combat avant de s’en aller, lassé.

Bao Feng intercepta les fuyards et apprit qu’il s’agissait d’un groupe chassant les membres de la secte du ciel incliné et qui était persuadé que Cao Zheng en faisait parti, à cause de sa relation avec Feu Nourri.

Pendant ce temps, Cheval Ardent et Mei Lin étaient assiégés par des soldats rebelles sous les ordres du fils du gouverneur. L’assaut cessa brutalement quand surgissant tel un fauve, Petite Montagne chargea jusqu’au capitaine de la garde et l’acheva, levant la tête tranchée dans un rugissement de victoire. Enervé par cette famille décidément bien fourbe, le guerrier voulu faire se rejoindre dans la mort père et fils mais Mei Lin s’y opposa.

Quant à Cao Zheng et Li Fang Yu, ils allèrent s’en jeter un petit après leur dur combat (qui comptait quand même un bâtiment incinéré en dommages collatéraux). Mais il s’avéra que le compagnon furtif du défunt guerrier était plutôt rancunier et Cao Zheng mourut d’un poison violent discrètement versé dans son verre.

Quand les compagnons apprirent la nouvelle, leur moral déjà bas malgré la victoire chuta encore plus. Le roi Ying Jia avoua alors avoir appris un rituel permettant de ressusciter les morts dans le Traité des Choses de l’Est. Mais devant l’ampleur d’un tel sacrilège aux lois de la création, seuls Cheval Ardent et Li Fang Yu participèrent (et encore Li FangYu failli revenir sur sa décision).

Ainsi le corps froid de Cao Zheng fut mis dans une bassine et aspergé du sang de ses compagnons volontaires. Ying Jia se plaça dans une autre bassine et récita une incantation dans une langue qui n’avait jamais été conçue pour qu’une bouche humaine la prononce un jour. Le Ciel lui-même se révolta et manifesta sa colère par de nombreux éclairs.

Quand le rituel s’acheva, Cao Zheng était de retour parmi les vivants comme promis mais dans le corps de Ying Jia. Le roi quant à lui occupait le corps du guerrier. Voyant là une punition divine, ceux qui n’avaient pas pris part au rituel furent renforcés dans leurs convictions.

En attendant de trouver une solution, Cao Zheng jouera le rôle de Ying Jia. Mais un plan germe déjà dans l’esprit des bouchers : Maintenant que l’un d’entre eux est roi, pourquoi ne pas jeter Ying Jia aux oubliettes ? En prenant soin de le démembrer avant pour que jamais il ne puisse s’enfuir. Et dire que le prince croyait qu’ils manquaient d’ambition…

Publié dans Qin

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